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OMC Supachai Panichpakdi croit à l'engagement américain pour un accord

Le directeur général de l'OMC, Supachai Panichpakdi, estime mercredi 21 janvier 2004, dans un entretien au Wall Street Journal, que l'engagement manifesté par les Américains sur les subventions agricoles permet d'envisager la conclusion d'un accord d'ici la fin de l'année sur les négociations commerciales multilatérales.

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Il y a un peu plus d'une semaine, le représentant américain au Commerce Robert Zoellick a indiqué à ses partenaires au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) que les Etats-Unis proposaient l'élimination complète, à une date à déterminer, des subventions agricoles à l'exportation. C'est sur ce point que les 148 pays membres de l'OMC avaient dû faire un constat d'échec à la conférence ministérielle de Cancun en septembre.

Pour M. Supachai, la proposition américaine est "un engagement sérieux des Etats-Unis" pour arriver à un accord sur le cadre des négociations d'ici la fin du printemps, afin de réunir une nouvelle conférence d'ici la fin de l'année pour boucler un accord. "L'agriculture reste la clé" pour un accord et ce point "déterminera à quel rythme nous pourrons avancer", souligne M. Supachai tout en notant que l'ensemble des dossiers de la négociation doivent être abordés.

Il importe cependant que la question des subventions à l'agriculture et celle de l'accès aux marchés soient réglées, poursuit-il en substance. Sur le dossier agricole, le directeur général de l'OMC ne pense pas que les Européens soient réticents à toute avancée. A ce titre, il rappelle que les Européens ont accepté le principe de la suppression des subventions à l'agriculture mais en refusant à ce stade un calendrier précis.

Sur l'état de l'économie mondiale, M. Supachai constate que la légère reprise est à mettre au crédit de la consommation et pas de l'investissement avec le risque représenté par "le gonflement des crédits à la consommation". "Nous sommes toujours handicapés par la persistance d'un certain déséquilibre inquiétant dans le monde", ajoute M. Supachai en citant les déséquilibres des comptes courants.


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